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    "Alors, 5 avenue du 8 mai 1945... C'est là !"

    Sally a beaucoup de chance d'avoir trouvée cette colocation dans New-York. En effet : un loyer effroyablement élevé, des bâtiments pleins à craquer... C'est presque un miracle qu'on lui propose une colocation aussi rapidement, et en plus, proche de son université ! Une fois devant la bâtisse, elle commence cependant à avoir une boule dans le ventre. Et si sa colocataire et elle n'arrivait pas à s'entendre ? Le risque était à prendre. À moins d'avoir de nouveau la même chance, Sally avait peu de chances de retrouver un appartement. Elle sonna à la porte numéro 4, au 4ème étage. Quelqu'un vint rapidement lui ouvrir. La jeune femme se retrouva nez à nez avec une fille d'environ son âge, au teint de porcelaine, ses longs cheveux noirs attachés en deux couettes de petite fille. Avec sa robe de goth-loli, elle avait l'air d'une poupée.

    "Tu es Sally ?", fit la gothique lolita en lui soufflant un nuage de fumée à la figure.

    "Oui. Tu dois être Frédérique." lui répondit-elle en toussotant.

    "Gagné. Entre, je t'en prie."

    "Merci."

    L'appartement était dans un style propre au grands bâtiments new-yorkais. Dans la description des lieux, Sally avait surtout retenu :"duplex avec 3 chambres disponibles". Un escalier dans le salon permet d'accèder à l'étage supérieur. Frédérique va vers la cuisine et passe la tête dans le cadran de la porte pour dire quelque chose à quelqu'un. Un garçon blond au visage couvert de piercings et portant juste un jean troué de partout. Il s'essuie les mains dessus et s'approche de Sally.

    "Michaël."

    "Sally. Enchantée."

    Puis il s'en va s'en rien dire, monte les escaliers et disparaît à l'étage. La goth-loli fait signe à la jeune femme.

    "Ne t'en fais pas, il est comme ça avec tout le monde, sauf moi."

    "..."

    "Viens, je vais te montrer ta chambre."

    La jeune femme suis cette fille qui lui semble de plus en plus bizarre. Il y a de quoi, vu son style vestimentaire. Du moins pour quelqu'un d'autre que Sally : elle-même adore tout ce qui est accessoires gothiques et vêtements tout droit sortis d'un film d'horreur. Mais bon, passons. La chambre n'avait sans doute pas servi depuis l'installation de Michael et Frédérique, si on se fiait à la poussière.

    "Désolée si c'est pas super propre... On a nos chambres plus 2 autres qui nous servent de chambres d'ami. Et comme celle-ci est éloignée de la partie de la maison où on circule le plus, j'ai toujours la flemme de la nettoyer. On s'y met demain si tu t'en sens le courage."

    "Et je dors où pendant ce temps ?"

    "Le canapé est libre et sinon il y a les deux chanbres d'ami."

    "Je crois que le canapé me suffira."

    Frédérique haussa les épaules style "fait comme tu le sens, je m'en fiche". Elle est retournée dans le salon en soufflant un nuage de fumée. Sally agita la main près de son nez dans l'espoir de se débarrasser de l'odeur.

    Je sens que ça va être dur de vivre avec elle..., pensa la jeune femme en jetant un coup d'oeil autour d'elle.

    Elle remarqua un vieux cadre posé sur la table de chevet. C'était la photo d'un garçon au cheveux noirs et avec un grand sourire. Il avait un bouquet de fleurs à la main, et un diplôme dans l'autre. Habillé avec l'uniforme d'un prestigieux lycée de Boston. Notre jeune amie eu immédiatement le coup de foudre : ce garçon était vraiment trop beau !

    Si on m'avait dit qu'un pareil canon existait, j'aurai bien ri... Putain, mais il est trop beau !

    Elle attrapa le cadre et découvrit une autre photo cachée en dessous. Elle la prit mais déchanta vite au sujet de son prince charmant. C'était bien le même garçon, mais avec des cernes sous les yeux et des habits émo. Cette photo avait-elle été prise avant ou après la première qu'elle avait trouvée ? Avant qu'elle est le temps de comparer les dates, Frédérique débarqua et lui arracha presque les deux clichés des mains.

    "Interdit d'y toucher !!" hurla-t-elle en les mettant précipitament dans sa poche.

    "Pas la peine de t'énerver..."

    La gothic lolita s'en alla d'un pas rageur, grognant et marmonnant tout ce qu'elle pouvait.

    Ce que j'ai fait est si grave que ça ?, se demanda Sally en traînant son sac jusqu'au salon.

    Michael était en train de mettre une couverture et un oreiller sur le canapé. Il la regarda comme si elle était une chose curieuse avant de monter à l'étage. Ca n'aller pas être facile avec lui non plus.

    Au repas, Frédérique avait l'air moins en colère, mais elle jetait quand même quelques regards noirs à Sally, pendant que celle-ci essayait de ne pas se tâcher avec la sauce des pâtes. Michael, lui, n'ouvrit pas la bouche, comme à son habitude. Il débarassa et fit la vaisselle en un rien de temps. Chacun partit se coucher tôt.

    Plusieurs heures plus tard, Sally se réveilla en sursaut d'un cauchemar où elle se voyait torturée par Frédérique. N'arrivant pas à se remettre les idées en places, elle alla à la cuisine pour prendre un verre d'eau. Elle buta contre plusieurs meubles mais finit par arriver à destination. Quand elle voulut retourner dans sa "chambre", elle entendit des bruits de craquement qui venaient de l'étage. La jeune femme monta silencieusement les marches et découvrit Frédérique dans les bras de Monsieur-Je-Dis-Jamais-Rien-Mais-Je-Me-Soigne (alias Michael). Il lui murmurait des choses à l'oreille en appuyant plus ou moins fort sur le parquet avec son pied. C'est ça qui provoquait les craquements. Avant que Sally n'est le temps de repartir, les deux jeunes gens se mirent à s'embrasser. La jeune femme fila silencieusement en espérant qu'ils n'iraient pas plus loin. Par précaution, elle mis son casque sur les oreilles et activa un de ses morceaux préférés.

    Bon sang... S'il faut, c'est juste une façon de se réconforter l'un l'autre, comme dans une de ces séries que je regardais au lycée ! Mais oui, ça ne peut être que ça !

    Au matin, quand Frédérique et Michael descendirent l'escalier pour aller prendre leur petit-déjeuner, ils trouvèrent Sally, recroquevillée au sol, sa couverture enroulée autour d'elle.

    On dirait une chenille... Pffffff !, pensa Frédérique en retenant un fou rire.

    Michael ne dit rien et passa au dessus de sa nouvelle colocataire d'une enjambée (ça n'avait rien de compliqué, vu les jambes immenses qu'il a...). La goth-loli l'imita et ils partirent vers la cuisine.

    Une ou deux heures plus tard, Sally émerge enfin de son sommeil. Elle reconnait les lieux, mais ne comprend pas pourquoi elle est par terre. Une délicieuse odeur de steak la fit sortir de son état semi-endormi. Ellle se leva, prit la direction de la cuisine et y trouva Frédérique et Michael. Ils étaient en train de manger d'énormes steaks et des pâtes presques luisantes de beurre.

    "T'as fini par te réveiller, miss chenille ?", lui demanda la goth-loli en l'invitant à s'asseoir.


  • Commentaires

    1
    Tsuki-Makashi Profil de Tsuki-Makashi
    Dimanche 7 Octobre 2012 à 19:02

    Yeah ! 

    Je suis passionner la ! :)

    Presser de lire la suite égalemement ^^

    2
    Tsuki-Makashi Profil de Tsuki-Makashi
    Dimanche 7 Octobre 2012 à 19:03

    TT.TT Non la fic 3 n'est pas faite T.T

     

    Sa va je suis une fan de Yaoi *0*

    3
    Dimanche 7 Octobre 2012 à 19:56

    Désolée, j'ai pas eu le temps de faire une vrai ébauche de scénario... Comme c'est du Boy'sLove, je vais demander un coup de main à SmileLoveMe... Si elle daigne répondre à mes messages un jour.

    4
    Tsuki-Makashi Profil de Tsuki-Makashi
    Dimanche 7 Octobre 2012 à 19:59

    xD Pas grave :)

    Je t'ai envoyer des colocs

    5
    Dimanche 7 Octobre 2012 à 20:07

    Thank you ~ありがとう

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    6
    Crystal Wonderland Profil de Crystal Wonderland
    Samedi 10 Novembre 2012 à 11:22

    Une chenille...  Je vois d'ici le tableau !

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